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JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Consacrée à la mobilisation générale des féministes pour rappeler que le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes est encore loin d’être gagné, l’idée d’une journée dédiée aux droits des femmes naît à Copenhague en 1910, lors d’une réunion de l’Internationale Socialiste des Femmes. Le 8 mars n’est pas la journée de la femme mais plutôt la journée internationale des droits des femmes. C’est une journée de transition aux changements de la femme. Ici, toutes les femmes sont interpellées. Peu importe le bémol dans sa vie, qu’elle ait enfanté ou pas, qu’elle soit handicapée, entrepreneure, mariée ou célibataire, femme au foyer ou Bayam Sellam, ménagère ou bureaucrate, rurale ou urbaine, riche ou pauvre, instruite ou analphabète, toute la gente féminine est interpellée en ce jour.

Cette journée appelle les femmes endormies à sortir de leur léthargie, du sommeil profond. En effet, il est question que chacune d’elles puisse faire la rencontre avec elle-même, qu’elle puisse retrouver les méandres les plus profonds de sa personne. Cette femme intrinsèque qui est le creuset de l’humanité, qui porte la vie, qui est la vie. Saurait-on négliger la vie ? Que deviendrait alors le monde ? Les scientifiques nous enseignent que l’eau de mer associée au soleil permet de faire le plein de vitamine D. Cette eau est essentielle entre autres pour l’immunité, le moral et la minéralisation des os.

La consommation de l’eau de mer permet la purification de notre corps et l’apport des éléments dont il a besoin et pour lequel il est parfois en carence. L’air marin est chargé d’ions négatifs qui aident à améliorer la capacité de nos poumons à absorber l’oxygène, renforçant ainsi notre système immunitaire et favorisant la détente et le ressourcement. On respire mieux en bord de mer et cela améliore la fonction respiratoire. Et, respirer cet air, aide à dormir paisiblement. En outre, les océans, essentiels à la sécurité alimentaire mondiale et à la santé humaine, constituent aussi le premier facteur régulateur de la température de la surface de la planète et un important puits absorbant les gaz toxiques. Les océans nous procurent de l’eau ainsi que de l’oxygène que nous respirons.

La femme, pour l’humanité toute entière, est exactement comme la mer. Mieux, elle est comme l’océan qui a cette aptitude d’absorber le dioxyde de carbone néfaste à notre santé. Tout comme la mer, la mère de l’humanité apaise le vent et les vagues qui éliminent le stress qui ne cesse de nous accabler tous les jours. Lorsque l’eau de la mer est propre, elle nous donne des fruits de mer, très bons à déguster. De même, une femme en bonne santé est comme ce grand bol d’air, bénéfique à la santé de tous. C’est donc de bon ton que le monde entier doit s’arrêter pour la célébrer et surtout, s’investir en sa faveur, comme l’indique le thème retenu cette année, en l’honneur de la femme : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».  Cela va s’en dire que l’on n’investit que dans les choses qui donneraient un résultat positif. Investir signifie mettre toute son énergie dans une action, une activité, placer des fonds dans quelque chose, en vue d’en tirer un bénéfice, un profit.

Être engagé dans une relation signifie qu’on se soucie de ladite relation. En d’autres termes, on investit dans la santé relationnelle de telle sorte qu’on soit en phase avec l’autre partie. Aussi, afin que l’investissement en faveur de la femme soit productif, il est important et même indispensable que la femme puisse s’investir elle-même en sa propre faveur. C’est alors que la femme, mère de l’humanité, mère nourricière, a le devoir de prendre en permanence soin d’elle-même. La vie n’étant pas statique, la femme devra évoluer avec elle, transformer son environnement et garder cette constante. L’énergie ainsi dégagée au quotidien lui permettra de l’implémenter et la partager le jour de la célébration de ses droits. C’est pourquoi cette journée si spéciale ne concerne pas seulement la femme et la jeune fille.

C’est un jour particulier au cours duquel la féministe doit sensibiliser toutes les couches sociales tant par son caractère que par l’amour qu’elle dégage d’elle pour arroser une multitude. C’est donc une journée qui se prépare et la porteuse de la vie ne saurait se laisser surprendre ce jour. Pour ce faire, elle devra s’arrêter de temps en temps et faire le bilan de toutes les activités qu’elle mène au quotidien, ses ouvrages constants. La femme est particulièrement profonde et a besoin de plus de profondeur. Elle est comme ce lit couché sur l’océan et qui recueille toutes les impuretés. Consciente qu’il y a des personnes autour d’elle qui ont besoin de son oxygène, si elle est polluée, tels que les mers et les océans, elle nous servira plutôt la désoxygénation qui apportera des stress multiples et une menace globale dont les conséquences socio-économiques seront difficilement maîtrisables.

C’est pourquoi, afin de contenir son abnégation, son renoncement, tant par son caractère et son amour inconditionnel pour les autres, il lui serait salutaire de faire son bilan émotionnel sans lequel elle risquerait à tout moment de perdre sa lucidité.  La femme doit demeurer sereine face à tous les obstacles. Elle en a la capacité. Elle doit être clairvoyante, perspicace, respectueuse envers elle-même et envers tous. Elle doit être juste, équitable, honnête, intègre, intelligente et surtout sage, selon Dieu. La femme doit savoir transmettre la vie, de l’amour. Elle doit éviter de poser des actes corrompus pour plaire. Elle doit donner l’envie d’être une femme. Son bien-être et son épanouissement personnel en dépendent. Or, pour faire un bon bilan émotionnel, l’on doit être bien constitué mentalement.

Si la santé mentale est un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté, il est impératif que la femme se prépare continuellement pour éviter d’être déstabilisée par les vents violents de la vie.  Car, une femme qui s’investit pour tout le monde et pour qui personne ne se soucierait ; cette mère qui accumulerait en permanence ce qui pourrait constituer un malaise dans sa santé mentale, finirait par polluer l’air. Investir sur la femme, c’est donner de la valeur du temps à sa santé mentale. La femme ressource l’esprit et le corps. L’entretenir est un investissement productif, une prise en charge incontournable. C’est ainsi qu’elle pourra apporter l’équilibre à l’humanité toute entière. Une femme brisée est comme un iceberg, une bombe à retardement, un gros danger pour l’univers. Pour qu’elle soit capable de reprendre le dessus sur elle-même, elle a besoin d’investir sur son estime et sur sa confiance en elle.

références

afriksurseine:jounee internationale du droit des femme par Alice bebe koko.