Ambassade Du Cameroun Près Le Saint Siège | Cameroon Embassy To The Holy See
Né le 17 janvier 1955 à Schiavon, dans la province de Vicence en Vénétie (Italie), Pietro Parolin est le fils d’un commerçant et d’une institutrice. Il perd son père à l’âge de dix ans, une épreuve qui marquera profondément sa vocation. Dès l’âge de 14 ans, il entre au séminaire diocésain de Vicence. Il est ordonné prêtre le 27 avril 1980 pour le diocèse de Vicence. Il poursuit ensuite des études en droit canonique à l’Université pontificale grégorienne, où il obtient un doctorat, et entre à l’Académie pontificale ecclésiastique en 1983, se préparant ainsi à une carrière diplomatique au service du Saint-Siège.
Le 1er juillet 1986, Parolin intègre le service diplomatique du Saint-Siège. Ses premières missions l’amènent au Nigeria, puis au Mexique, où il acquiert une expérience précieuse dans des contextes culturels et politiques variés. En 2002, il est nommé sous-secrétaire pour les relations avec les États au sein de la Secrétairerie d’État, un poste équivalent à un vice-ministre des Affaires étrangères. À ce titre, il joue un rôle clé dans des négociations sensibles, notamment sur la liberté religieuse en Chine et au Vietnam, ainsi que dans les relations avec Israël.
Le 17 août 2009, le pape Benoît XVI le nomme nonce apostolique au Venezuela et archevêque titulaire d’Aquipa. Il est consacré évêque le 12 septembre 2009. Durant son mandat, il s’efforce de maintenir le dialogue entre l’Église et le gouvernement du président Hugo Chávez, dans un contexte de tensions politiques et sociales. Son approche diplomatique et son engagement en faveur de la paix et de la réconciliation sont salués tant par les autorités locales que par les fidèles.
Le 31 août 2013, le pape François le nomme Secrétaire d’État du Saint-Siège, succédant au cardinal Tarcisio Bertone. Il prend officiellement ses fonctions le 15 octobre 2013. En tant que Secrétaire d’État, il devient le principal collaborateur du pape et le chef de la diplomatie vaticane. Il est également nommé membre de plusieurs dicastères, dont la Congrégation pour les évêques, la Congrégation pour les Églises orientales et la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Le 22 février 2014, lors d’un consistoire, le pape François le crée cardinal-prêtre des Santi Simone e Giuda Taddeo a Torre Angela. Le 26 juin 2018, il est élevé à l’ordre des cardinaux-évêques, le plus haut rang dans la hiérarchie cardinalice. Il est également membre du Conseil des cardinaux, chargé d’assister le pape dans la réforme de la Curie romaine.
En tant que chef de la diplomatie vaticane, le cardinal Parolin joue un rôle central dans plusieurs dossiers internationaux :
Chine : Il est l’un des principaux artisans de l’accord provisoire signé en 2018 entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques, visant à surmonter les divisions entre l’Église officielle et l’Église clandestine.
Moyen-Orient : Il s’engage activement en faveur de la paix en Syrie et en Irak, appelant à la protection des minorités chrétiennes et au respect des droits de l’homme.
Ukraine : Il soutient les efforts de médiation du Vatican dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, prônant le dialogue et la réconciliation.
Afrique : Il encourage les initiatives en faveur du développement, de la justice sociale et de la lutte contre la pauvreté, en particulier dans les pays du Sahel.
Le cardinal Parolin est reconnu pour sa fidélité au magistère de l’Église et son attachement aux enseignements du Concile Vatican II. Il met l’accent sur la nécessité d’une Église en dialogue avec le monde, attentive aux défis contemporains tels que la mondialisation, les migrations, la crise écologique et les inégalités sociales. Il soutient les réformes entreprises par le pape François, notamment en matière de gouvernance ecclésiale et de transparence financière.
Le cardinal Parolin s’exprime régulièrement sur des sujets d’actualité :
Mariage homosexuel : Il a qualifié la légalisation du mariage homosexuel en Irlande de « défaite pour l’humanité », tout en appelant au respect des personnes homosexuelles.
Abus sexuels : Il soutient les efforts de l’Église pour lutter contre les abus sexuels et promouvoir une culture de la transparence et de la responsabilité.
Liberté religieuse : Il défend la liberté de religion .
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